Le 53e Salon de l’Agriculture a pris fin le dimanche 6 mars à Paris. L’édition 2016 a été fortement marquée par la crise de l’élevage et les manifestations de colère des paysans qui n’ont pas épargné le gouvernement ainsi que la classe politique.
La fréquentation du Salon de l’Agriculture 2016 est en baisse par rapport à l’année dernière. En cause : des mesures de sécurité renforcées, mais aussi un climat très lourd dans lequel il s’est déroulé.
La crise du secteur de l’élevage particulièrement aigüe a amené des agriculteurs en colère contre la chute des prix à la production à conspuer le président de la République lors de l’inauguration et à réserver un accueil glacial au Premier ministre.
Le gouvernement s’est engagé après des discussions serrées à revoir les aspects les plus négatifs de la loi de modernisation de l’économie. Celle-ci régit les rapports entre producteurs et distributeurs, au détriment des producteurs.
Néanmoins, ministres, candidats à la primaire de l’opposition et élus de tous bords se sont pressés dans les allées du salon pour manifester ostensiblement leur soutien aux agriculteurs.
Pour le président de la Fédération national des syndicats agricoles (FNSEA), cette édition du Salon de l’agriculture était exceptionnelle, et elle a permis à chacun de s’exprimer. Mais la colère et le désarroi sont toujours là.
En huit jours, le Salon de l’agriculture a attiré 610 000 visiteurs, soit 80 000 de moins que l’année dernière. Malgré cela, les bêtes sont épuisées, et leurs éleveurs aussi. La semaine a été intense, mais les agriculteurs ont pu vendre leurs produits et passer des bons moments.
C’est dans ce contexte difficile, que la Confrérie des Gastronomes du Puy-de-Dôme a souhaité rendre visite aux monde agricole français et auvergnat en allant rencontrer les professionnels au coeur de leurs métiers. En effet, Hadrien Lacoste et Marie-Alix Cherchillez ont ainsi pu échanger avec de nombreux professionnels présents. Ce fut également l’occasion de rencontrer les lauréats des différents concours (concours général agricole, fermiers d’or…). Malgré les tensions et un contexte très difficile, la bonne humeur était toujours au rendez-vous.